Liebkeit—tendresse (Lyrics: N. Roux; Music: H. Giraud; arr. LYN)
L'alouette (trad.; arr. LYN)
Danse du sabre (Aram Katchaturian, arr. LYN)
Guene Roma (trad.; arr. LYN)
Tchaye (trad.; arr. LYN)
Lluba (trad.; arr. LYN)
ça ne rendra jamais l' ambiance d'un concert mais c'est du direct
et l'arrivée de AIDJE TAFIAL Qui est-il ? d'où vient-il ? Que fait-il ?
Etudes d'architecture, cours de batterie avec Alain Dautricourt. Carrière internationale avec le groupe tzigane yiddishLes Yeux Noirs. Joue aussi avec Matthieu Chedid, Quinte et Sens. Ciné Concert en solo, en groupe et compositions. Théâtre en un duo avec Fabienne Luchetti sur un texte de Claudine Galea,« L'amour d'une femme ».
" Les Yeux Noirs: toute l'âme slave «Nos influences sont orientables!» plaisantent volontiers les Yeux Noirs qui avec Bratch constituent l'un des meilleurs groupes de musique d'Europe de l'Est. De fait , après avoir très largement puisé dans le répèrtoire traditionnel tzigane et yiddish, les six complices ont décidé de s'ouvrir aux sons plus actuels.
Pour« Balamouk »(« la maison des fous » en roumain), l'accordéon et les traditionnels violons, se sont donc enrichis de percussions et de guitares éléctriques.
«Ce quatrième album correspond exactement au chemin que nous voulions prendre. Il y a 7 ans, à nos débuts, nous n'étions pas dans un mouvement de mode. Il a fallu nous imposer face au rap.»
Enregistré entre Bruxelles et Toulouse, «Balamouk» qui bénéficie entre autres de la complicité de Jean Pierre Mader est un superbe condensé de toutes ces influences, avec ce supplément d'âme qui est l'apanage des Yeux Noirs.
Annie GRANDJANIN (le Figaro )
1.Balamouk. Composition des yeux noirs ( la maison des fous)
2.Tchaye. chant traditionnel
3 Yiddisme Mame .chanson yiddish de Jack Yellen et Ben Pollack
je la préfère dans sa version originale en Yiddish (surtout par LYN )
Apparition de leur mascotte (?) que représente-t-il exactement ?
un lutin malicieux ? un esprit bienveillant et protecteur ? un jeteur de sorts ? ou un mélange de tout cela .
intéressantMa""in2000," l'alchimie entre le groupe de musiciens «Les yeux Noirs», et la compagnie Pagnozoo enfante«Sabots de Lune», un conte poétique et musical qui invite au voyage 18 artistes d'horizons divers et 3 générations de chevaux nés dans les écuries de la compagnie. "
c'est l'histoire d'une cousine partie en Amérique qui s'est trouvée un amoureux
mais il est marié et a 5 enfants.
6-Kolo Vivo : Danse Serbe
7-Sanie Cu Zurgalai : chanson roumaine chantée par Eric
Edith Piaf a repris cette chanson sous le titre « Johnny tu n'es pas un ange »
8.Giampale (roumain)
pas trouvé la traduction mais j'adooooooooore
9-. Ot Azoy : chanson Yiddish
pas trouvé la traduction non plus mais est-ce bien important ?
10.. Sosnitsa : chanson Tzigane-russe
j'adoooooooooooooooore
11-Sirba Izvoara : Danse Roumaine
12. Mama : chanson Tzigane-russe
un nouveau Frank Anastasio Qui est-il ,d'où vient-il , que fait-il ???
Frank Anastasio est guitariste et contrebassiste .Il est le fils du luthier Pierre Anastasio.
Il apprend à jouer de la guitare avec son père et les guitaristes manouches de Montreuil. En 1980 il rencontre le guitariste Laurent Battala Ce dernier lui présenteSerge Camps qui vient de créer le cabaret La Roue Fleurie et cherche un contrebassiste. Frank étudie la contrebasse et en jouera à La Roue Fleurie de1984 à 1989 avec Laurent Bajata, Serge Camps, Pierre Camps (le père de Serge), Raphaël Faïs et Angello Debarre Il enregistre l'album Gypsy Guitars (Hot Club Records) qui est un album référence dans le monde du jazz manouche et se produit sur scène avec Angelo et Serge.
De 1989 à 1995, il accompagne le chanteur Ivan Rébroff en concert et joue également dans les cabarets parisiens avec notamment Boulou & Elios Ferré , Florin Niculescu et le trio Arbat. Il enregistre deux albums avec Arbat, Chantez Tziganes (Hot club Records) et Ilô .
Toujours le traditionnel « revisité » et belle surprise ils chantent
1-Hora MichikaTzigane roumain
2-Lac BalafonHongrie
3- Lomir Alle(tous ensemble ) Yiddish
4- Djelem Tzigane Yougoslave
chanson écrite par Žarko Jovanović,
En 1971 cette chanson devient l'hymne international des Roms..
5-Sirba LaudariTzigane Roumain
Les lautarii sont des musiciens qui jouent lors des fêtes ou cérémonies
6- BeltzYiddish
Version musicale de la chanson yiddish "Beltz, Mein Shtetele" musique d'Alexander Olshanetsky
et paroles de Jacob Jacobs
une évocation émouvante d'une enfance heureuse dans un shtetl (bourgade juive)
« Belz, ma petite ville , là où j'ai passé mon enfance ,
Dans ma pauvre maison , je riais avec les autres enfants.
Beltz, là où j'ai eu tant de rêves.
Raconte-moi, l'Ancien, car je veux tout savoir :
à quoi ressemble ma maison, le petit arbre que j'avais planté?
La maisonnette est en ruines, envahie de mousse et d'herbe,
le vieux toit s'écroule, les fenêtres n'ont plus de carreaux...
tu ne reconnaitrais plus rien... »
7-BouzoTzigane Bulgare
8- Aï Routchiokchanson Tzigane Russe
repris pour le générique du film «the concert » en 2009
9- Suite RoumaineRoumanie
10- Oyf'n Pripetchik version musique d'une chanson yiddish
Elle évoque avec douceur et nostalgie les premiers moments de l’apprentissage de la Torah , avant de se faire plus sombre en rappelant « la douleur de ces lettres et les larmes qui en tombent » car « l’histoire des Juifs est », selon le dicton, « écrite dans les larmes ». wikipedia.
" Au début de l'aventure les six musiciens , de générations , d'origines et de formations musicales différentes , partent à la recherche presque fanatique d'un passé musical tzigane et yiddish abandonné aux traditions poussiéreuses des cabarets .D'emblée Les Yeux Noirs se distinguent et séduisent le public par leur haut niveau instrumental, une cohésion et un sens ludique du rythme étonnants . Ici la vitesse, la fantaisie, l'improvisation et la virtuosité toujours grisantes, sont transfigurées par la netteté des articulations, le fini des accompagnements, la transparence des voix et un souci maniaque de la mise au point
Sur scène la rigueur et la simplicité, la tenue et l'allant de la prestation impressionnent autant que le pur plaisir de jouer, la liberté de chanter, la place faite à quelques moments de rêverie;
et tout cela transporte rapidement un public extraordinairement divers où chacun peut éprouver une variété d'émotions et de vibrations à la fois plus profondes et plus immédiates, instinctives "
« C’est le nom d’une chanson traditionnelle russe. Quand on jouait pour les mariages ou les banquets, on pouvait nous la demander jusqu’à vingt fois dans la soirée. »
Les deux frères déchantent vite de se voir confondus avec un juke-box où qu’ils aillent.
« Au - début, on rêvait de jouer chez Raspoutine, le grand cabaret des Champs-Élysées. On a fini par y jouer. Et là-bas, comme ailleurs, c’était les Yeux noirs, les Yeux noirs ! »
" C'est à un voyage exaltant au coeur des musiques tziganes et yiddish, pleines de couleurs, d'émotions vives et multiples que nous convient "Les Yeux Noirs". Ce remarquable ensemble de six musiciens d'origines, de générations et de cultures différentes, dialogue, invente, s'enflamme, improvise en un seul élan, avec une verve et une inspiration étonnamment communicatives .
Leur formation classique au Conservatoire Royal de Bruxelles, une parenté tzigane établie avant-guerre en Pologne, confèrent aux deux jeunes violonistes Eric et Olivier Slabiak un instinct très sûr pour cette musique,
Franck Campagnola,d'origine italienne, a touché à toutes les musiques, le jazz notamment, dirigeant à travers le monde les orchestres les plus éclectiques
Pascal Rondeau à la guitare et François Perchat au violoncelle ont eux aussi bénéficié d'une éducation musicale classique au plus haut niveau avant d'émigrer vers les territoires et les cabarets tziganes, affinant là leur style avec brio.
Micha Nisimov. enfin, tzigane bulgare, est depuis des années une figure de proue de l'accordéon tzigane en
France et dans plusieurs pays.
Sorties du seul cabaret où elles demeurent encore, hélas, trop souvent confinées, les musiques interprétées ici dans les conditions du direct, nous apparaissent soudain dynamisées, revivifiées, restructurées, dépouillées des maniérismes et des fausses traditions qui avaient fini par leur donner un aspect douteux et vaguement exotique. Pour autant. la diversité des ré-orchestrations et des phrasés. Ia subtilité des échanges constants entre chacun des musiciens, une infatigable énergie rythmique, la justesse des couleurs et des nuances choisies pour caractériser chaque morceau font que la fraîcheur, le naturel, l'évidence pure et simple sont là, qui sautent aux oreilles.
Fabuleux kaléidoscope que cette musique tzigane dont l'origine millénaire nous ramène aux Indes avant une lente remontée et un vaste disséminement à travers toute l'Europe Centrale, du sud de la Yougoslavie au nord de la Russie, et quelques avancées jusqu'en Espagne!
Le sextet "Les Yeux Noirs" a su par ailleurs redonner à ces vieux airs juifs ashkénazes une saveur, une rusticité paysannes longtemps édulcorées. "Moyshele" fait ici notamment figure de joyau de ce répertoire
Mais on aime revenir à la source d'un art quasi familial venu du fond des âges, comme transmis génétiquement, et qui mêle le rire, la joie, l'entrain et les larmes de la douleur en un émouvant journal intime de la vie et de la mémoire de ces peuples nomades.
" Plongée dans le Paris des années 60, dans l’arrière-boutique de la boulangerie de Mémé Esther, dans le Marais, où les musiciens manouches et tziganes venaient arpéger les joies et les malheurs de la vie.
"Nos parents sont nés en France. Nos grands-parents viennent de Pologne et de Russie, et ont immigré en France au début du siècle.Dans ma famille paternelle, il y avait de nombreux musiciens et même s’ils ne pratiquaient pas l’instrument, ils étaient musiciens dans l’âme, si bien que nous avons toujours entendu cette musique à la maison "
Leur oncle Léon Slab, violoniste, jouait avec le Hot Club de France, formation de Django Reinhardt
Petits virtuoses de l’école du spectacle bien avant d’inventer Les Yeux Noirs. D’où leur triple
culture aujourd’hui pleinement assumée et revendiquée : classique de par leurs cursus parallèles
de premiers prix du conservatoire de Bruxelles, rock de par toutes les musiques qu’ils écoutent (ils
adorent Tom Waits et Portishead, Björk et David Bowie), et évidemment yiddish de par la famille et
les aïeux arrivés de Pologne à Paris dans les années 20...
Eric :Tout a commencé par un ami russe qui habitait notre ville à l’époque et qui nous a dit : « Avec vos origines, vous devriez faire de la musique tsigane ou russe». Il avait un restaurant où il nous a proposé de jouer et on l’a pris au mot. On a demandé des partitions à notre oncle. Il nous en a envoyé . Avec nos deux sœurs au violoncelle au piano et au violoncelle, on a appris douze morceaux, ça a cartonné. Et on a joué les douze morceaux en boucle. On les a même arrangés pour un quatuor à cordes et on les a joués aux terrasses , et on a fait pas mal d’argent. Enfin, pour nous c’était le début de l’autonomie. Ces douze morceaux, on les jouait de manière plutôt classique, peut-être maladroite même. Mais c’est ça qui a été le déclencheur de ce qu’on fait aujourd’hui.
Extrait interwiev toutlaculture.com
" Les frères Slabiak débutent dans les cabarets, entre les tables, le mousseux et le caviar. Heureusement, très vite, ils quittent le monde de la nuit et tracent leur propre route ; découvrent les musiques traditionnelles tziganes de Roumanie, Yougoslavie, Hongrie ou de Russie... cette fois à travers le jeu de véritables musiciens tziganes. L’idée d’un groupe est séduisante et en avril 1992 : naissance des « Yeux Noirs » (2 violons, contrebasse, accordéon, guitare, violoncelle). "
D'autres souvenirs de leurs débuts dans une vidéo tournée en 2005